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Le 4 janvier 2009 les familles en lutte de Droit au Logement manifeste en direction de Matignon pour demander un rendez vous avec le premier ministre. Depuis le 14 décembre, 200 familles non relogées de la lutte de la rue de la Banque ainsi que des familles reconnues prioritaires par les commissions DALO luttent pour un logement décent. La manifestation atteint le Pont des Arts où la police tend un guette-apens. Lorsque les manifestants font demi-tour, ils sont frappés et violentés par les garde-mobiles. |
15 mars 2009, Manifestation contre la reprise des expulsions locatives appelée par le DAL, le CNL, CSF, SUD, CGT, et trente autres organsations. Les images montrent la manif et l'ensemble des prises de parole de la fin. |
100427Resel Suite à un retard de loyers que Mme T a accumulé en 2008 pour son appartement d'avenue Daumesnil, où elle habitait avec ses deux enfants pour 900 euros par mois, la préfecture de paris l'a expulsé ce lundi 26 avril 2010. Mme T avait pourtant repris le paiement de ses loyers, et était reconnu prioritaire par la commission de la loi DALO. Peu importe, la police l'a expulsée pour exécuter un ordre de justice; la préfecture de Paris, elle, a dû la reloger dans un hôtel à €3000 le mois, dans des conditions nettement moins confortable, enrichissant encore une fois un marchand de sommeil. Une protestation a été organisée le soir de l'expulsion à 18h. Ce petit film montre cette première mobilisation d'un réseau de lutte contre les expulsions locatives, le Résel. |
Le 17 avril, 2010, l'association des victimes de l'incendie de l'hôtel Paris Opéra (AVIHPO) ensemble avec le DAL (Droit au Logement), le MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l'Amitié entre les Peuples), Jeudi Noir et d'autres associations et individus ont commémoré l'incendie qui a fait 25 victimes dont 14 enfants à l'Hôtel Paris Opéra en 2005. Les victimes et leurs soutiens attendent toujours la tenue d'un procès qui permettrait de faire toute la lumière sur la chaîne des responsabilités: responsabilité des propriétaires et des gérants de l'hôtel, mais aussi des autorités de sécurité qui ferment les yeux sur les manquements au règlements, sur la suroccupation manifeste, responsabilité aussi des services d'urgences qui orientent, par manque d'autre alternatif, les familles sans logis vers des chambres d'hôtel où les conditions de vie sont indécentes, et responsabilité de l'Etat et des autorités publiques, qui refusent de s'engager dans des politiques d'investissement et de construction qui mettraient fin à ces pratiques. |
Dimanche midi, le 9 mai 2010, plus d'une centaine de familles mal logées ou sans logis, reconnus prioritaires par la commission d'examen de la Loi DALO, ont manifesté Paris 15ème avec l'association Droit au Logement. Les familles protestent contre l'absence de moyens mis en oeuvre par le gouvernement pour rendre la loi DALO votée en 2007 applicable et effective. Elles ont manifesté devant un immeuble vide 180, rue de la Croix Nivert contenant 39 logements, vide depuis 26 ans. Cet immeuble est un symbole criant de la nécessité de réquisitionner des logements vides en faveur de familles mal ou pas du tout logées. Elles sont restées 4 jours et 3 nuits et ont finalement été évacuées par la police une première fois (elles y reviendront) le matin du 13 mai. |
Répression
policière du 13 mai 2010 Jeudi matin le 13 mai 2010 la police est intervenue avec force pour enlever le campement mis en place par les familles de l'association Droit au Logement. Ce film est une collection des prises de vue par téléphone portable de cette répression. Les familles entendaient protester devant un immeuble, 180 rue de la Croix Nivert, resté vide depuis 26 ans. Elles veulent qu'il soit réquisitionné par l'Etat. Une majorité de ces familles ont eu un avis favorable pour un relogement par la commission de la loi DALO, et dans certains cas le Tribunal a ordonné à la Préfecture de les reloger. Mais l'Etat, qui a voté cette loi qui donne un "droit" au logement opposable aux résidents en France, n'a pas suivi par une augmentation des moyens pour la construction du logement très social dont les grandes villes ont le plus besoin. Le résultat : des familles mal logées et très mal logées par dizaines de milliers, et des centaines de milliers de logements vides à Paris et en Ile-de-France. Aujourd'hui le DAL est menacé d'un procès pour "rassemblement illégal". Qui est dans l'illégalité? Le Dal, ou l'Etat? |
| Le 9 septembre 2010 s'est tenu un rassemblement devant le Sénat. Les sénateurs discutaient la loi d'orientation pour la programmation et le perfectionnement de la sécurité intérieure, et notamment quelques amendements permettant aux préfets d'expulser et de pénaliser, sans décision de justice, l'occupation de terrains ou de locaux. Sont ainsi criminalisés toute tentative de squat ou de construction d'un habitat précaire. Sont aussi criminalisés les étrangers, les Roms, les jeunes, et les sans logis et mal logés. Ont pris la parole, JB Eyraud (Droit au Logement), Alima Boumédiene-Thiery (Verts) un représentant de Jeudi Noir, de la Voix des Roms et Nicole Rein, avocate. La mobilisation continuera et il faudra l'amplifier. |
Le 8 novembre 2010 à côté de l'Assemblée nationale, un rassemblement a eu lieu pour protester contre l'article 32 ter 1 de la Loi d'Orientation et de Programmation pour le Perfectionnement de la Sécurité Intérieure (LOPPSI2) présentée par Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, le 23 au 26 novembre. Cet article permettra aux préfets d'expulser et de saisir les biens de toute personne occupant un terrain vide même avec l'autorisation de son propriétaire sur seule décision du préfet. Un débat contradictoire devant la justice ne sera plus obligatoire. Pris dans une volonté durable de limiter les pouvoirs de la justice, de renforcer les pouvoirs de la police et de l'administration, tout en accompagnant une baisse continue des investissements de l'Etat dans le logement social, cet article préfigure une guerre contre les pauvres et les précaires. Une quarantaine d'associations et de mouvements politiques ont participé au rassemblement autour d'une yourte construire place Edouard Herriot à côté de l'Assemblée. |
| English language version police repression of 13 May 2010 | Le 18 avril, 2010, Jacques Gaillot visite le campement des expulsés de Gennevilliers devant la mairie. Les expulsés sont dans la rue depuis le 8 avril, date à laquelle une 50aine de personnes, familles, enfants, et célibataires ont été évacué d'un squat près du Port de Gennevilliers. Le richissime propriétaire, GDF-Suez, a les moyens de reloger les familles mais refusent d'ouvrir les négociations. De même l'ODHLM du 92, la mairie de Gennevilliers, la préfecture refusent pour l'instant de discuter le relogement ou même l'hébergement durable des expulsés. La police est intervenue à plusieurs reprises, parfois avec beaucoup de violence et de brutalité, pour arracher les tentes mises à disposition par le DAL, et pour harceler et arrêter les expulsés sans-papiers. Le rassemblement de ce dimanche matin a permis de faire un point sur la situation, renforcer le soutien et booster la morale des occupants. Regardes le site du Dal www.droitaulogement.org pour les mobilisations futures. |